Les créations 2023

 

Human / Sandra Cipolat

Le nouveau projet Human de Sandra Cipolat cherche à repousser les frontières des styles musicaux et à défendre l’idée que le jazz est une musique actuelle. Avec des textes en français, anglais et italiens, engagés et féministes, Sandra Cipolat veux porter en étendard le principe de fusion des genres et des styles pour la création d’un son nouveau. Dans ses compositions, elle revendique une écriture vocale polyphonique riche. Pour ce projet, Sandra Cipolat (chant / piano / claviers) s’est entourée de Pablo auguste (basse électrique / claviers / chœurs) et de Killian Rebreyand (batterie / machines / chœurs ), deux musiciens complets et polyvalents qui sauront servir au mieux la diversité musicale et sonore de ce projet.

 

 

 

 

 

Bøl / Cédric Laval

La musique de Bøl est un objet sonore massif, brûlant, vibrant, le vecteur d’une débauche d’énergie entre l’artiste et son public. Une avalanche de sons bruts et de rythmes obsessifs entrelacés d’ écrins contemplatifs, presque oniriques. Une musique pour embraser les corps , qui par ses rythmes incite au mouvement, à user du geste, à flirter avec la transe et danser jusqu’à s’oublier. Pour ce faire, Bøl laisse entendre une musique à multiples niveaux d’écoutes, jalonnée par des principes d’illusions de simplicité rythmique. Claves, polyrythmies et mesures asymétriques sont jumelées à des éléments renvoyant à des métriques et rythmes plus familiers, afin de permettre à toutes et tous de les appréhender par le corps, dans une volonté d’éveiller la curiosité des mélomanes comme celle des auditeur·rice·s non averti·e·s.

 

 

 

 

 

FÜLÜ / Lili Stefani et Charles Roitel

Tissant une passerelle entre la culture jazz, la transe de l’électro et les rythmes des musiques du monde, FÜLÜ dépeint sur scène un univers sonore hybride, narratif et dansant, proposant une musique qui s’adresse directement au corps. FÜLÜ, abandon au sauvage est un spectacle luxuriant et magnétique où cuivres, masques-totems et contes déclamés emportent les spectateur·rice·s dans un voyage onirique. Sur scène, 7 musicien·ne·s et 7 masques-totems conversent au travers d’interactions musicales et physiques mises en valeur par un jeu de lumières travaillé. Le juste mélange entre harmonies cuivrées, sonorités électroniques et rythmiques envoûtantes veut transmettre au public les émotions et l’énergie nécessaire à la libération du corps par la danse. Les textes contés viennent rythmer le concert en lui apportant une profondeur narrative, emportant le spectateur dans une dimension dépassant le musical, celle de l’esprit sauvage de FÜLÜ.

 

 

 

 

Chocho canelle / Léo Danais

Ce quartet, résolument moderne, concilie des timbres inattendus, l’exigence d’écriture et une grande liberté d’improvisation. Pour résumer leur style en quelques mots on parlerait de jazz mâtiné de trip-hop et de sonorités latines. Les quatre instrumentistes réussissent le pari de marier la harpe electro-llanera, la clarinette, le Rhodes et la batterie. Groupe sans bassiste, la harpe a toute la place dans le spectre grave, parfois épaulée par le Moog. Le batteur Léo Danais, compositeur principal du groupe a puisé ses inspirations dans sa discothèque éclectique allant de Ninja Tune à ECM en passant par des collections ethnomusicologiques. Parmi les influences du groupe, on trouve les batteurs Makaya McKraven et Stéphane Galland, les emblématiques Bonobo et Cinematic Orchestra, et bien sûr le harpiste Edmar Castañeda. 2023 voit la sortie d’un premier EP arriver, ainsi qu’une première série de concerts.