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Au moment où l'équipe artistique du spectacle "Nausicàa, io sono io" était accueillie pour sa première résidence dans le Gard, une journée imaginée par Karim Ghiyati, directeur de Languedoc-Roussillon Cinéma, a rassemblé artistes, acteurs culturels, villes escales du projet, et l'ensemble des partenaires autour d'une journée « Découverte de Sète », organisée par Réseau en scène Languedoc-Roussillon, en partenariat avec Languedoc-Rousillon Cinéma et la ville de Sète, le 25 mai dernier.
Pendant ce temps, alors que l'exposition "Odysseus Sails Again" démarre le 23 juin, à la Maison de l'Europe, la campagne de crowdfunding pour soutenir le voyage retour en Grèce se poursuit…
Ils sont deux, engagés dans une acrobatie de caractère à la croisée des disciplines du mât chinois, du fil de fer et de l’acro-danse. Un spectacle qui transporte dans un univers suspendu, empreint d’émotions et de jovialité, tel un carnaval contemporain chimérique ; une cadence téméraire qui navigue entre force et fragilité.
L’exigeant et inventif théâtre dans la rue de Félicien Graugnard s’attaque au texte majestueux de "La nuit juste avant les forêts", monologue brut et ironique écrit en 1977 par Bernard-Marie Koltès. Le jouer dans la rue ressemble à un pari furieux et insensé, mais affirme surtout la ferme volonté de décloisonner les genres, en faisant goûter sur le bitume la saveur littéraire de ce texte d’exception qui dit lui-même la nécessité de questionner les identités.
La petite reine évoque la famille, ses liens mais aussi le chemin (de vie), l’itinéraire. Dans un petit théâtre ambulant tiré par un vélo, Christelle Mélen, transformée en « trompette du roi » raconte, l’histoire d’une famille sur les routes. Elle arpente la terre à la recherche du pays où s’installer.
Dans la gueule du Gnou. Et pourquoi le gnou ? Parce qu’il fait moins peur que le loup, parce que gnou c’est rigolo à dire, gnou, gnou…. Et parce que le gnou est un drôle de zigoto, à l’image des deux personnages hybrides de ce spectacle bourré de surprises et de trouvailles. Mime, circassien et magicien, instrumentiste polymorphe, ils vous emmènent dans leur univers drôlement poétique, une piste aux étoiles miniature où même le gnou joue au loup.
D’un point de vue technique, après avoir abordé des disciplines non traditionnelles de cirque, comme le skate, cerf-volant, etc., et avec des interprètes non-issus du spectacle, j’ai envie de me faire un contre-pied de nez ; de travailler « avec-des-artistes-de-cirque-expérimentés-de-technique-traditionnelle-acrobatique-et-aérienne ! »... du cadre. En tant qu’artiste, cela me paraît la seule et humble prise de risque que de repartir en terrain inconnu.
Que faire avec cette jeunesse ? La Rage contre ce monde, l'envie de le refaire à sa guise, des rêves à réaliser, la tendresse et la violence à cacher ou à sortir… Sont-t-ils vraiment paumés dans un monde qui ne cesse de se radicaliser, de se barricader, nous isolant les uns des autres ...?!
Fort de nos expériences nous proposons d’utiliser notre univers, nos bagages, nos lazzis, nos trouvailles et d’autres à inventer comme des outils à imbriquer dans des lieux particuliers.
Le projet est simple : écrire avec un lieu, un contexte, une envie, un besoin de l’autre, de celui qui programme, qui connaît la matière de là où il est, qui veut explorer, approfondir, trifouiller le hasard et la nécessité.
Aucun lieu ou la périlleuse traversée d'un milieu hostile pour parvenir enfin à rejoindre une île: « Utopia », telle que l'imaginait Thomas More. Mais, Aucun lieu c'est le pays qui n'existe pas... Dans une forme scénique à mi-chemin entre opéra-vidéo et concert-théâtralisé « Aucun lieu » dénonce une société malade où l'homme est sans cesse écrasé par sa propre création tout en s'interrogeant sur l'opportunité d'un certain Humanisme.
"Boutès, celui qui saute" nous conte la légende de ce coéquipier d’Ulysse, qui osa s’élancer, seul, poussé par son désir, vers le chant envoûtant des sirènes. Porté par la poésie de Pascal Quignard et la musique aventureuse de nos trois musiciens-chanteurs, ce petit opéra est un vrai voyage sensitif, sonore et visuel, un tableau cinétique en clair-obscur, contemporain et archaïque, une toile vivante dont la lumière sublime les mouvements et les expressions.
"NCNC - Nuovo Cinema NeoCinetico" est la production (construction et projection) d’un film d’un genre nouveau : un parcours spectacle, qui mélange l’univers du cinéma, de la photographie et du théâtre. C’est une création réalisée, in situ, sensible au territoire géographique, historique, architectural et humain.
Marquée par les artistes et les pièces qui appartiennent à l'histoire de la danse et du festival, cette vingtième édition est placée sous le signe de la communauté, politique, esthétique et humaine. 13 compagnies françaises et internationales présenteront quatorze spectacles lors de seize représentations.
Cinq communes, vingt-cinq compagnies programmées, quatre premières françaises de spectacles européens, trois créations originales en coproduction, cinq créations de l’année 2015, soixante-neuf représentations sur six jours de festival. Cette édition de Cratère/Surfaces 2015 fouille et explore les territoires.
La Charte d'aide à la diffusion vise à améliorer la diffusion et la visibilité des compagnies au niveau national. La Charte réunit six agences régionales, Arcadi, l'Oara, l'Odia Normandie, Culture O Centre, Réseau en scène Languedoc-Roussillon, Spectacle vivant en Bretagne et l’Onda. Elle s’inscrit dans une démarche coopérative pour favoriser la diffusion nationale de spectacles créés par des compagnies implantées en Île-de-France, Haute et Basse Normandie, Aquitaine et Languedoc-Roussillon.