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La prochaine Rencontre de diffusion artistique a lieu le 20 février, au Théâtre de l'Archipel, Scène national de Perpignan. Elle est consacrée aux spectacles vus et à voir.
Autres rendez-vous : dans le cadre de son dispositif d'accompagnement Antena Europe, Réseau en scène propose, tout au long du premier semestre 2014, un programme de rencontres dédiées aux nouveaux programmes européens. Le 14 février, au Théâtre, Scène nationale de Narbonne ; le 24 février, à l'Ardec-LR (Montpellier) ; le 27 mai, à Illusion & Macadam (Montpellier).
Le nouvel album du jeune bluesman franco-allemand Mathis Haug, "Distance", vient confirmer les promesses des opus précédents. Réalisés par Jean-Jacques Milteau, onze titres originaux et une reprise de Prince dessinent l'univers d'un artiste en pleine maturité, armé d'une voix attachante, de guitares efficaces et de compositions subtilement personnelles.
"Boutès, celui qui saute" nous conte la légende de ce coéquipier d’Ulysse, qui osa s’élancer, seul, poussé par son désir, vers le chant envoûtant des sirènes. Porté par la poésie de Pascal Quignard et la musique aventureuse de nos trois musiciens-chanteurs, ce petit opéra est un vrai voyage sensitif, sonore et visuel, un tableau cinétique en clair-obscur, contemporain et archaïque, une toile vivante dont la lumière sublime les mouvements et les expressions.
Deux femmes nous emportent, de l’enfance à l’âge adulte, dans une aventure tragi-comique d’ouvertures et de fermetures, à soi, à l’autre, à la vie… Et si nos portes devenaient des passerelles ? Quelles sont ces portes que nous érigeons ? Et pourquoi aimons-nous les franchir ?
Léna & The Deep Soul, c’est Léna, chanteuse, bercée depuis toujours par les rythmes soul et funk des années soixante-dix. Entourée de six musiciens, elle nous livre une musique à l'énergie fulgurante. Avec tout juste deux ans d’existence, Lena & The Deep Soul a su s’imposer comme l'un des groupes phare de la scène montpelliéraine. Ça pulse, ça tourne, c’est jouissif !
Ce spectacle est la parade de corps étrangers à eux-mêmes, corps d’hommes souffrant de troubles psychiques liés à la colonisation. La langue spoliée, la terre colonisée, ou confisquée, l’impossible appartenance à une communauté, la lutte, les révoltes, les révolutions. Il est question de l’aliénation liée à la domination, et l’obligatoire reconquête de la vie, la nécessaire reconquête de soi-même.
Un danseur qui se déleste de tout artifice. Une silhouette interchangeable, qui semble glisser sur la pointe des baskets. Un univers musical, sans début ni fin. Des membranes métallisées, qui se sédimentent en montagnes, se déplacent, se dépiautent, se déplient autour du vide, se transforment en reliques, se déforment et créent des formes, génèrent d’étranges sensations de déjà-vu…
« Cette pièce a, en apparence, tous les codes historiques de la représentation : personnages et costumes, dialogues, situations, décor. Or Beckett joue à tordre subtilement ces codes, à inquiéter les apparences par une série d’énigmes, sur ce qui fonde paroles, actes et expériences. La pièce m’a semblé, à la lecture, une invitation paradoxale et joyeuse. Partir de ce que je ne sais pas, attendre ce que je ne connais pas. » (Marie Lamachère)
C’est un récit déconcertant, inclassable, iconoclaste et provocateur, à l’image de son auteur, qui cherche à restituer la Grande Guerre dans toute sa diversité et sa densité. Il met en valeur la figure du Poilu dans toute son humanité. Il parle de ces héros anonymes, guerriers malgré eux, et nous surprend par la décontraction, l’humour et la poésie. Il nous faut servir cette parole à part.
« Le rap vient peut-être de la rue, mais ça ne l’empêche pas d’aller à la plage. » C’est comme ça qu’on pourrait résumer la philosophie de Jiddy Vybzz, Bunk et Faktiss, ces trois Montpelliérains aux punchlines percutantes, formant le groupe Set&Match. Pas de gangsta rap, pas de textes moralisateurs ou démoralisants, juste des textes à leur image, s'inspirant simplement et honnêtement de leur quotidien.
"L'art (n’) e(s)t (pas) la science ?" C’est à partir de cette (double) interrogation que la compagnie Primesautier Théâtre invite à observer les rapprochements qui se produisent aujourd’hui entre les domaines artistiques et scientifiques. Observation critique, puisque la mise en scène travaille tant les lignes de continuité que les points de rupture de ces champs disciplinaires. Mais également observation ludique, qui ne sacrifie en rien le plaisir du jeu et de la découverte.
Quatre spectacles du Collectif En jeux (Charte d'accompagnement économique et structurel des œuvres créées en Languedoc-Roussillon) sont à l'affiche dans la région, en février 2014 : "Alice pour le moment", de la Compagnie Les Fourmis Rousses, "Aucun lieu", de la Compagnie D'Autres Cordes, "Soie", de la Compagnie Triptyk Théâtre, "Led's play", de la Compagnie Aurelia.