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Après le Bilan Réseau en scène 2012, présenté au Théâtre des 13 Vents, fin mars, le prochain grand rendez-vous de l'association régionale est pour la journée du 23 mai. Ce jour, au Musée régional d’art contemporain de Sérignan, double présentation de CultiZer et d'Antena Europe. Fédérer, promouvoir et diffuser l'offre des acteurs culturels de Languedoc-Roussillon, dynamiser les projets culturels de coopération de la région dans les programmes européens : telles sont les premières ambitions de l'un et de l'autre.
Le désir de poursuivre les jeux de constructions polyrythmiques et organiques ammène le groupe à rencontrer Ibrahima Diabaté et Ali Diarra, musiciens malien et burkinabé. Le pulsar ou pulsating radio source, objet astrophysique produisant un signal périodique, devient, pour le groupe, le vecteur artistique de leur création. Le pulsar comme instrument de dialogue, le pulsar pour son ryhtme immuable.
Toujours influencé, autant par le grand Léo que par Noir Désir ou Miossec, Iaross a construit un son original pour "Ventre", son premier album. Chansons d’amour évidentes et brûlots politico-poétiques dessinent la personnalité tourmentée d’un artiste prolifique, ancré dans une chanson française intemporelle dont il sait s’affranchir pour s’aventurer à la frontière du rock, de la musique répétitive voire tribale.
Trois frères exhibent la silhouette géante de leur père. Ce sont trois clowns, pas drôles, vêtus de noir jusqu’au bout du nez. L’un est migraineux, triste et méchant, c’était le préféré ; l’autre, collectionne des enregistrements sur cassettes des bouts de leur vie ; le plus vieux veut faire croire qu’il saura remplacer le père… Ensemble, ils vont essayer d’exorciser une relation père-fils conflictuelle.
Ce quartet, nourri par la sensibilité de chaque musicien, au service de compositions de Guilhem Verger, et laissant une réelle place à l'improvisation, puise autant son inspiration dans le jazz européen qu'américain, et tente de se rapprocher au maximum de « la voie du chant intérieur ».
Voilà, c’est un homme qui lave une vitre. Une vitrine plutôt, grand modèle. C’est Claude. Corps d’arbalète, grosse pêche. Il enduit, il applique, il imprègne, il nettoie, il racle, il se vautre, il épuise, s’épuise, sèche, s’assèche, va au bout de la propreté, de la transparence, comme si, à l’intérieur de lui-même quelque chose voulait devenir aussi radical et prodigieux que le passage de la lumière.
"Boutès, celui qui saute" nous conte la légende de ce coéquipier d’Ulysse, qui osa s’élancer, seul, poussé par son désir, vers le chant envoûtant des sirènes. Porté par la poésie de Pascal Quignard et la musique aventureuse de nos trois musiciens-chanteurs, ce petit opéra est un vrai voyage sensitif, sonore et visuel, un tableau cinétique en clair-obscur, contemporain et archaïque, une toile vivante dont la lumière sublime les mouvements et les expressions.
Ce spectacle est une poésie visuelle inspirée des haïkus. Ses tableaux épurés nous inscrivent sereinement dans le temps et, pas à pas, nous offrent l'univers sensible des saisons : ombres d'hivers, couleurs de printemps, nuits d'été, tombe l'automne ; Akiko, la courageuse, petit conte zen d'ombres et de papier.
Les générations futures s’étonneront que nous n’ayons jamais pris vraiment conscience que le problème politique majeure est celui de l’égalité des sexes. Cette conscience là signera le moment clef de la révolution (a)venir. Celle de 1789 a été faite par les hommes, celle des années '70 par les femmes, celle-ci faisons-là ensemble…