Pour vous abonner à l'infobulletin de Occitanie en scène, cliquez ici
À la veille du bilan présenté par Réseau en scène au Théâtre des 13 Vents, un nouveau numéro d'Interlock rappelle, en seize pages, comment information, valorisation et diffusion se conjuguent sur le territoire régional, national et européen. Innovation, mutualisation, coopération sont les atouts de la dynamique mise en place autour des professionnels du spectacle pour favoriser le rayonnement artistique de la région et ouvrir les champs des possibles.
Le répertoire de "PostCards" se déroule comme un itinéraire, à la frontière d’une « fiction sonore » composée de pièces musicales pulsées, construites sur un système de boucles répétitives et empruntant à plusieurs influences des musiques populaires. Chaque « carte postale sonore » est un écho à ces textes, ces images ou évènements liés à l’intime ou à l’actualité…
Jeanne, professeur de lettres, est en quête de réponse : les conditions de la mort d’Émilie, sa sœur, sont incohérentes. Aujourd’hui, elle a besoin de savoir. L’écriture d’un livre n’est qu’un prétexte pour rencontrer Louis, le présumé meurtrier, à la prison où il est incarcéré. Elle s’infligera les cruelles provocations de ce terrible manipulateur, pour assouvir son besoin de « vérité ».
Ce spectacle est une poésie visuelle inspirée des haïkus. Ses tableaux épurés nous inscrivent sereinement dans le temps et, pas à pas, nous offrent l'univers sensible des saisons : ombres d'hivers, couleurs de printemps, nuits d'été, tombe l'automne ; Akiko, la courageuse, petit conte zen d'ombres et de papier.
Le nouvel album du jeune bluesman franco-allemand Mathis Haug, "Distance", vient confirmer les promesses des opus précédents. Réalisés par Jean-Jacques Milteau, onze titres originaux et une reprise de Prince dessinent l'univers d'un artiste en pleine maturité, armé d'une voix attachante, de guitares efficaces et de compositions subtilement personnelles.
Entre magie et imagerie, une approche sensible et vivante de l’univers coloré du peintre catalan Joan Miro, qui porte autour de lui et dans son œuvre le regard de l’enfance. Comme un pinceau, la gestuelle de l’interprète est un signe qui raconte. Une écriture chorégraphiée qui n’a d’autres règles que celles du plaisir à se mouvoir pour s’émouvoir dans un rythme qui permet à l’enfant de prendre le temps de rentrer dans l’image.
Deux pièces autour de l'œuvre de Samuel Beckett. La compagnie Interstices met en scène "Têtes mortes" et "En attendant Godot". Pour le premier, le choix s'est porté sur trois courts textes tirés du recueil "Têtes mortes", intitulés respectivement "Imagination morte imaginez", "Bing", "Sans". Pour le deuxième, Beckett joue à tordre subtilement ces codes, à inquiéter les apparences par une série d’énigmes sur ce qui fonde paroles, actes et expériences.
Une petite fille a dans son pied une épine. L’épine la pique, ça lui fait mal ! Elle aimerait trouver le secret, qui lui permettrait de la retirer et pourquoi pas de la planter et de la faire pousser.
Cette petite fille se pose des milliers de questions : combien pèse son épine ? Comment est-ce que l’on grandit ? D’où je viens ? Quand on est grand, qu’est-ce que l’on garde de quand on était petit ?
Lune, c’est l’auteur. Pour écrire ses histoires, elle s’enferme dans son atelier. Elle entre alors dans un état second, et peu à peu l’histoire surgit dans sa tête. Lotre, c’est le personnage. Celle qui vit les histoires. Un spectacle qui évoque la puissance de la création et du rêve qui subjuguent notre réalité et la rendent vivable. Une fable sur le désir qu’on peut transmettre à l’autre, un ami, un enfant, d’écrire sa propre histoire…
Annie en a assez. Sa vie au bord du lac lui pèse. Elle se demande pourquoi les choses sont ainsi. Annie fait la connaissance des trois géants au fond du lac, ils ont besoin de son aide. Ils doivent rejoindre la mer, avant qu’une terrible malédiction s’abatte sur eux. C’est la première fois, qu’Annie part de chez elle. « Se balader avec trois géants, cela ne va pas être simple », se dit-elle. Et puisque "Annie du lac" est un conte, elle trouve l’amour et cela finit bien.
Depuis dix ans, Carole et ses camarades ont entrepris un voyage qui ne s’est plus arrêté. Ils sont en quête de Mustafa. Une figure symbolique du résistant, la somme de toutes les personnes rencontrées, de toutes les traces de ces moments vécus là-bas où c’est la guerre, où c’est l’enfermement. Prisonnière de ce voyage ininterrompu, Carole a choisi de raconter sa quête et veut nous dire comment il est vivant, Mustafa.
C'est dans le cadre du festival Hybrides, organisé par Adesso e Sempre, que le spectacle "B.L.E.N.D.", un projet Franco-africain, est créé. Une aventure qui consiste à dé-payser nos esthétiques et en questionner les paradoxes : peut-on encore parler de métissage en danse, quels critères appliquons nous alors : musicalité ? physicalité, mise en scène ? « L’autre » est-il toujours un « objet » de curiosité ou d’étude, la danse permet-elle d’échapper à ce statut d’objet et comment ?
Deux spectacles du Collectif En jeux (Charte d'accompagnement économique et structurel des œuvres créées en Languedoc-Roussillon) sont à l'affiche dans la région, en avril 2013 : "Eyolf", du Collectif Exit, "Que voulez-vous nous nous sommes tant aimés", de la Compagnie 3db | Trio d'En Bas.