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Deux évènements sont à noter sur les agendas : "Cirque en marche", à Alès, et "Question de danse", à Marseille. Se déroulant sensiblement en cette même période de début du mois, ce sera l'occasion d'accompagner les spectacles "Fall, Fell, Fallen" et "Histoires russes ?", créations de deux compagnies de cirque à La Verrerie - Pôle national des arts du cirque Languedoc-Roussillon, puis les créations des chorégraphes Rita Cioffi, "J’ai besoin d’un toit mais j’ai envie du château de Chambord", et Elsa Decaudin, "Pénélope Matador", lors des visionnages à Klap - Maison pour la danse.
En 2001, la formation montpelliéraine Le Chauffeur est dans le Pré prend la route en direction de l’Adrar des Iforas, région malienne frontalière de l’Algérie, à la rencontre de musiciens touaregs. Une page nouvelle s’écrit alors pour ce groupe estampillé « musique festive et balkanique ». L’alchimie prend forme et une intense complicité voit le jour avec les imidiwen (amis) chanteurs et les guitaristes.
Tout le long de son existence, l’homme se déplace de poème en poème. À peine en a-t-il quitté un qu’il cherche à rejoindre le prochain, c’est-à-dire cet état particulier où l’individu se sent au mieux de lui-même, au plus profond, capable même de bonheur. Mais parce que la planète tourne, rien n’est acquis définitivement et cet état n’a pas la particularité de durer. Comme il nous a absorbés, le poème nous régurgite, nous écarte de sa protection pour nous convier à avancer jusqu’au prochain.
Création pour le jeune public, cette pièce a été jouée pour la première fois à Alénya, en juin 2012. Ce spectacle est une poésie visuelle inspirée des haïkus. Ses tableaux épurés nous inscrivent sereinement dans le temps et, pas à pas, nous offrent l'univers sensible des saisons : ombres d'hivers, couleurs de printemps, nuits d'été, tombe l'automne ; Akiko, la courageuse, petit conte zen d'ombres et de papier.
Impostures explore « les prisons gestuelles » du monde libre. C’est un travail à vif, sans concession ni complaisance. Le pari est de créer un langage où les mouvements du corps sont en déconnexion avec la tête/et la pensée. Les mouvements sont hachés, le corps comme morcelé, désaxé, chaque partie semble autonome et indépendante. Un corps machine sans cohérence.
Accompagnés du guitariste Marc Sens, Magali Milian et Romuald Luydlin se sont saisis du requiem comme d’une forme à désarticuler et d’un potentiel à réactiver : adoptant son insistance et sa répétition, ils en ont fait un rite de passage en clair-obscur ; une zone intermédiaire, où déplier certaines dimensions enfouies du corps, explorer simultanément des états d’intensité, de suspension, d’immobilité et de rupture.
Parce que toute croyance politique a besoin, pour grandir, de s’appuyer sur un engagement individuel, Salia Sanou a décidé d’instaurer ce dialogue au cœur même de son processus de création. Il s’est ainsi entouré d’artistes aux pratiques plurielles : cinq danseurs, une actrice, un musicien, un peintre et une funambule. Au croisement des disciplines artistiques, animée par un profond désir de rencontre, cette création porte en elle le rêve de tracer un chemin commun.
"Erotokritos" est une épopée amoureuse du XVIIe siècle crétois, écrite par le poète Vitsentzos Kornaros. Cette œuvre conte les amours contrariées d’Erotokritos pour Aréthuse, fille de roi. Lui sera exilé, elle sera emprisonnée. Sur fond de tournois de chevalerie, de combats héroïques et de métamorphoses, ce long poème aux accents raciniens se vit comme un roman de cape et d’épée.