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Deux rendez-vous importants dans le département des Pyrénées-Orientales, en octobre et novembre. Tout d'abord, une rencontre régionale de diffusion artistique, qui se tient à Perpignan, au Théâtre de l'Archipel, qui est l'occasion de rencontres et de découvertes. Ensuite, les deux journées à Perpignan et Alénya, autour du projet Convivencia Pyrénées Méditerranée qui arrive à son apogée d'ici la fin de l'année.
Avec cette création, la Compagnie Autre Mi Na emprunte les labyrinthes qui conduisent Phèdre/Tsvetaeva au dédoublement de sa personnalité, au déchirement intérieur, puis à la mort. Le conflit entre l'irrationnel et le rationnel, l'amour et la famille, la foi et le devoir, la chair et l'esprit, la raison et la folie... est comme une frontière entre l'ombre et la lumière qui jalonnent cette œuvre.
Un homme, le narrateur, s'adresse à une vieille femme, la toute petite, incarnation du petit peuple romain d'autrefois. Il lui raconte le massacre des fosses ardéatines qui, le 24 mars 1944, a couté la vie à 355 italiens, résistants juifs, communistes, mais aussi simples passants, en représailles à un attentat de la résistance perpétré la veille au cœur de Rome. Ce massacre est resté dans la mémoire de beaucoup d’habitants de la cité.
C’est un spectacle ou un jeu ? Tout sort du sac : la musique et tous les éléments nécessaires à l’Affaire. Seuls la Joueuse et le tapis sont à part. Et les spectateurs ! C’est une création pour jouer à voyager, pour voyager en jouant, pour s’amuser avec les chiffres, les échelles et les images, au gré du dé…
Dans le jazz on travaille sur des standards : c’est sans doute cela qui m’a poussé à demander à Serge Valletti de nous interpréter "Roméo et Juliette". Après "Bouge plus !", c’est pour la compagnie l’occasion de s'interroger à nouveau sur le rôle même de la famille. Elle a demandé à Serge Valletti d’écrire une pièce d’1h30 pour six ou sept comédiens jouant un ou plusieurs rôles.
Dans cette histoire, cette "épopée immobile", une vie passe toute entière en un souffle. La vie d’un pion qui évolue, geste par geste, de case en case, de bureaux en couloirs, de portes fermées en portes entrouvertes... Un seul comédien interprète le texte, se promenant joyeusement, au gré de la musique des mots, dans un labyrinthe mental, intime et fiévreux, où quotidienneté et fantasmes s'entrelacent.
« En voulant bien nous souvenir du berceau de la pensée moderne, nous éclairerons certainement notre avenir » dit Jacques Allaire. Dans un monde où les idéologies s’éteignent comme de vieilles étoiles, dans un monde qui ressemble à un champ de mines, on peut encore entendre, si l’on tend bien l’oreille, une petite voix : celle de la Révolution française de 1789…
C’est un instituteur, vivant dans une petite bourgade russe, au siècle dernier, ami d’une jeune et riche veuve. Cet anti-héros, qui n’a pas réalisé les ambitions qu’on lui prêtait, bavarde, plaisante, se soûle, provoque des scandales, courtise des femmes, est courtisé par elles, trompe son épouse, éprouve des remords, s’interroge sur le sens de sa vie... Platonov parle de la jeunesse. Elle ne parle pas de ses illusions et de ses idéaux mais déjà de sa déconfiture.
Le titre du spectacle fait référence à l’œuvre éponyme de l’auteur Eugène Zamiatine. Écrit au moment même où la dictature communiste se mettait en place, il dénonce la manipulation et la surveillance outrancière du peuple grâce au développement technologique. Visionnaire, il anticipe un monde imaginaire sous contrôle, un état unique paranoïaque, qui révèle de flagrantes similitudes avec notre époque.