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Évolutions technologiques, mutations structurelles, financières, réglementaires et territoriales, le secteur tout entier doit, sans cesse, réinventer sa trajectoire, son équilibre. Questionner ces mutations, les confronter à d’autres pratiques ou approches pour mieux accompagner le développement du spectacle vivant, du cinéma et de l’audiovisuel, tel est l’objectif d'Acte III, séminaire qui a lieu les 21 et 22 avril prochains, résolument ouvert sur l’Europe et l’international pour mieux nourrir et enrichir la réflexion, autour de deux séances plénières et de quatre ateliers
Spectacle créé au Festival Dansem, à Marseille, en novembre 2010, la jeune fille, c’est Nina. Nina Santès, jeune danseuse virtuose, à la technique sûre et nerveuse, mais aussi surprenante interprète, visage d’icône, présence enfantine, et détermination à toute épreuve. La rivière, ce sera le flux des sons et des images. Images et sons comme autant d’énigmes, autant de miroirs tendus par le corps qui questionne l’instant présent.
Retourner aux sources, questionner nos origines… « En voulant bien nous souvenir du berceau de la pensée moderne, nous éclairerons certainement notre avenir » dit Jacques Allaire. Dans un monde où les idéologies s’éteignent comme de vieilles étoiles, dans un monde qui ressemble à un champ de mines, on peut encore entendre, si l’on tend bien l’oreille, une petite voix : celle de la Révolution française de 1789.
Partir en Amazonie pour entrer dans le ventre de la mère nourricière... Aurélie a 26 ans, peut-être 28 quand elle franchit le poste frontière de la forêt. Elle y perd son bien le plus précieux : ses papiers. La conviction et l’envie plus fortes que tout, la mènent chez les Shuars, indiens Jivaros, “ex” réducteurs de tête ! Aurélie Namur est l’auteur de ce texte. Elle y raconte son histoire. C’est toujours en grande complicité avec Félicie Artaud, metteur en scène, que la compagnie s’apprête à monter ce nouveau projet.
Denis Badault anime différentes petites formations et, plus récemment, le quartet H3B, que l’on a découvert en 2009 à la Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau lors de la création de "BadOxymore" avec l’Orchestre National de Montpellier. Sa curiosité et son ouverture d’esprit l’amènent naturellement à travailler avec la danse contemporaine (Loïc Touzé), l’électronique (Olivier Sens et "Usine") ou des auteurs-interprètes comme Éric Lareine ("Duo Réflex"). Depuis 2008, Denis Badault est "compagnon" de la Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau pour quatre saisons.
Un homme, le narrateur, s'adresse à une vieille femme, la toute petite, incarnation du petit peuple romain d'autrefois. Il lui raconte le massacre des fosses ardéatines qui, le 24 mars 1944, a couté la vie à 355 italiens, résistants juifs, communistes, mais aussi simples passants, en représailles à un attentat de la résistance perpétré la veille au cœur de Rome. Ce massacre est resté dans la mémoire de beaucoup d’habitants de la cité. A travers lui, c'est le destin d'une ville et d'un peuple qui nous est raconté.
Rita, l’italienne, est danseuse et chorégraphe en danse contemporaine, Maguelone, la française, est musicienne, compositrice, improvisatrice. Il s’agit ici d’explorer comment se construit, au-delà d’un apprentissage extrêmement codifié et référencé, une identité artistique singulière, une langue propre qui résonne secrètement avec la mélodie d’avant le verbe. Et comment ces deux identités, ces deux expressions, ces deux jeux que sont la danse et la musique peuvent véritablement se rencontrer et s’articuler dans ce duo de femmes.
À partir de fumée, de talc, de sable, de voiles translucides…, les vibrations et les suspensions créent d’autres univers, d’autres visions que ce que semblent les choses. Le mélange de ces formes produit des résultats étonnants, insoupçonnables. Le spectateur est invité à participer à un singulier voyage dans l’étrange, traversant des contrées hypnotiques, sensuelles, oppressantes parfois, mais parsemées également de sourires inattendus. C’est au coeur de la rencontre entre le corps et la matière que s’inventent des mouvements organisés, organiques, touchant au merveilleux.
À l’issue d’une semaine de stage dirigé par Wladyslaw Znorko et deux semaines de résidence auprès du Cosmos Kolej, la compagnie prépare son prochain spectacle : "Les fantôches". Une création originale, une fable métaphysique et théâtrale, habitée par des personnages qui hantent un café de nulle part pour une nuit sans fin...
Seconde édition du Festival Jazz du Vigan, avec deux soirées aux affiches d'exception : le vendredi, Philippe Catherine Trio, avec l'un des guitaristes les plus virtuoses, "un des derniers romantiques" comme le décrit Francis Marmande (Le Monde) ; le samedi, Erik Truffaz Quartet, mené par un trompettiste inclassable, imprévisible. Ces concerts, organisés sous l'égide de Jazz à Junas, sont accompagnés par les prestations de deux formations de Languedoc-Roussillon, Jeff Martin Trio et Fanga.