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Le 14 février, Réseau en scène, Languedoc-Roussillon a réuni, au Théâtre Molière à Sète, 155 professionnels du spectacle autour de la présentation d’Une saison en LR. Ce document de synthèse, panorama des projets artistiques que l’association soutient durant le premier semestre 2008, rappelle aussi le bilan de l’année 2007, qui lui a permis d’aider 500 représentations en et hors région.
C’est grâce à des extraits de télévision, des photos et des films d’archives, que les sept comédiens de la Compagnie La Nuit remue établissent un dialogue pour faire vivre l’œuvre de Guy Debord et la mettre en rapport avec notre "société du spectacle" aujourd’hui. Car si Guy Debord était encore parmi nous, il retrouverait sa colère et le courage pour se battre contre le mesonge.
C’est au Théâtre, Scène nationale de Narbonne qu’est créée "Harakiri", la dernière pièce de la Compagnie Didier Théron. Six danseurs, pour une chorégraphie vive, pour une danse qui se rapproche de la mort, pour toucher la vie… "Harakiri : C’est avant tout une énergie / L’urgence dans un cri".
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C’est dans le cadre du festival Danse à Lille, que la Compagnie À Contre Poil du Sens joue "J’arrive plus à mourir", une pièce où la danse "retrouve" sa vocation première et… inutile : conjurer le sort et faire tomber la pluie ! Transe collective, chorégraphie intime et violente, nous allons faire une grande fête pour lutter contre nos peurs plutôt que d’attendre le Désastre…
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Après une dizaine de jours en résidence Voix du Sud (centre des écritures de la chanson) – projet soutenu par l’Oara et Réseau en scène, Languedoc-Roussillon) –, Kilembé entame une tournée qui le mène de Bordeaux à Sète, en passant par Poitiers, Bourges, Paris, Abidjan et… Pézenas. Tout en sensibilité, avec sa guitare, il chante l’espérance, l’amour, l’enfance et ses rêves…
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Après une résidence au Jam de Montpellier, le groupe Safi présente son nouveau répertoire. Si les musiciens de cet ensemble puisent leurs inspirations dans les suds américain et méditerranéen, si Louiza chante en dialecte algérien, Safi, nourri aux rythmes de Cuba ou du Sahara, affirme que sa musique est personnelle, inventée en mariant tradition et modernité. En un mot comme en deux : de l’éthnik hop…
Coproduite par le Théâtre du Périscope, "La valise qui contenait des chiens" est une pièce écrite pour deux acteurs par Jean Cagnard. Une écriture riche en ultrasons. Des ultrasons que seuls les chiens peuvent percevoir. Ce qui est à la fois absurde et dramatique. Un peu comme l’esprit, dans cette pièce originale…
Après les prestations au festival international de Vancouver le mois dernier, la Compagnie R.A.M.a présente "Comment se ment" au Théâtre du Périscope, à Nîmes. Pour Fabrice Ramalingom, "après plus de quinze ans de création chorégraphique, faire pièce d’un premier solo, c’est un début, un commencement". Il faut "trouver un dispositif formel qui mette en œuvre la confrontation entre ce qui crée du présent et ce qui crée du passé". D’où l’idée de la danse pour le présent et de l’image filmée pour le passé…
Coproduite par Montpellier Danse 2004, "Plaine des sables" est une pièce pour six hommes. Six hommes, six chevaux. Six hommes-chevaux. Viendraient-ils des lointaines steppes, pour nous en raconter les légendes, comme autant de reflets de nos pulsions et tourments intimes ? La harde sauvage garde son mystère, dans une chorégraphie qui révèle la vie, où chaque souffle est aussi une souffrance…
Depuis cette rencontre entre ces six chanteuses et Laurent Cavalié, La Mal Coiffée a collecté et collectionné chansons et histoires de chansons, a chanté à pleines gorges ses polyphonies douces autant que malignes, a tourné son répertoire dans les villes et foires où on lui servait le vin et le refrain. Elles se présentent sur scène, et ce sont six filles, occitanes, qui viennent manger et boire à notre table, en chantant et en rythmant une langue terriblement actuelle…
Elle serait la fille illégitime mais naturelle de Nina Hagen et de Gérard Blanchard… Accordéon sur les bretelles et refrains français en bandoulière, Yeti ne se prononce pas sur les soupçons qui pèsent à son égard sur sa naissance. Elle chante, raconte des histoires d’amour qui finissent mal, s’amuse et invente son cabaret imaginaire…
Guitares sourdes, rythmes variés, chansons françaises dans la lignée des plus atypiques, 10 rue d’la Madeleine est un groupe que l’on range volontiers dans la catégorie "sans étiquette". Que l’on classe et que l’on reclasse, au gré des morceaux, des concerts. Un groupe que l’on écoute et que l’on redécouvre à chaque fois. Un groupe qui se découvre, dans tous les sens du terme, pour nous mieux surprendre…
Occitanie en scène soutient également ces spectacles en avril 2008. Pour en savoir plus, cliquez ici