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Prochainement, deux rencontres importantes auxquelles participe Réseau en scène ont lieu en Lozère ainsi qu’en Catalunya. Deux rendez-vous différents, mais qui s’inscrivent autant dans la volonté de tisser des liens aux seins des réseaux régionaux et inter-régionaux. À Marvejols, deux journées consacrées à la mise en place d’une dynamique de réseaux professionnels pour les Arts Vivants sur l’espace territorial du Massif Central. À Barcelona, une rencontre professionnelle "Danse" sensibilisant les régions Aragón, Catalunya, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.
"C’est un solo qui parle à la fois d’une expérience intime, faisant appel à ma singularité d’interprète et d’une expérience plus commune faisant appel à ma place de spectatrice avertie. Cette hypothèse de réinterprétation à échelle réduite, en jouant entre la forme d’un documentaire et celle de la performance, voudrait relever le défi d’une écriture « monodique » suffisamment évocatrice d’une œuvre conçue pour plusieurs interprètes
La psychanalyse explique qu’un des rôles impartis au père est de donner la parole à l’enfant. Une parole raisonnée, s’entend. En ce sens, "Une phrase pour ma mère" propose d’entendre un discours dans lequel le père n’aurait jamais existé. Les mots s’enchaînent alors sans sens apparent, reliés entre eux par cousinages sonores, glissements sémantiques, associations d’idées et autres lapsus. Imaginez que ces mots par milliers soient rassemblés en une immense phrase que débiterait un homme névrosé en parlant de son rapport à sa mère.
En 2008, Maguelone Vidal porte le projet "Instantanés d’intensités", suite de concerts-
Il s’agit d’un de ces contes philosophiques délicieux et déconcertants que l’on doit à Marguerite Yourcenar, quand le relativisme oriental désarçonne notre relationnel occidental. Dans celui-ci, un grand maître artiste peintre, bien que mendiant errant, se retrouve harcelé par un roi tout puissant ; jusqu’à ce qu’il se sauve sur une barque qu’il vient juste de dessiner…
Nada vient nous régaler de son style si peu ordinaire : tour à tour contemplatif, espiègle, léger ou concerné, son regard sans complaisance nous bouleverse et suscite ce sentiment d’universalité que la musique sait parfois si bien offrir. Ses textes, poétiques ou politiques, nous parlent de nos racines à tous et nous interrogent sur la complexité de ce monde, ses ambiguïtés et ses contrastes, questionnent la notion d’identité, jettent des ponts entre îles et continent, individu et cultures.
L’histoire, tirée par l’auteur d’un fait divers, est celle d’un soldat, pauvre, et obligé de cumuler les emplois pour « finir son mois ». Il sert notamment de factotum pour son capitaine et de cobaye pour un médecin. Woyzeck aime Marie. Mais Marie aime aussi d’autres hommes et notamment un beau Tambour-Major. Rendu fou, par la jalousie autant que par la charge de travail et les expériences médicales, Woyzeck tue Marie à coups de couteau.
Femme Actuelle est le magazine le plus lu en France. Le théâtre contemporain a du mal à se faire entendre. Il suffit donc de demander à un auteur contemporain d’écrire un numéro de Femme Actuelle, puis de le mettre en scène… C’est dans cette logique imparable que le Théâtre de la Mauvaise Tête s’est tourné vers Emmanuel Darley, pour lui commander "Aujourd’hui Martine", un texte-gag à la lisière du happening et du théâtre de boulevard.
Ce spectacle parle avec la fulgurance du cirque, de la joie, de la puissance du groupe, de l’insouciance collective... Mais aussi, de l’exclusion, du rejet, de la mise au ban ou en lumière d’un individu. C’est le corps, le rythme, le mouvement et les couleurs qui raconteront, autrement, cette histoire qui n’en est pas une. Celle de le recherche parfois inconsciente de ce point d’équilibre entre la masse qui s’unit contre Un et le « Un » qui redéfinit la masse...
C’est un instituteur, vivant dans une petite bourgade russe, au siècle dernier, ami d’une jeune et riche veuve. Cet anti-héros, qui n’a pas réalisé les ambitions qu’on lui prêtait, bavarde, plaisante, se soûle, provoque des scandales, courtise des femmes, est courtisé par elles, trompe son épouse, éprouve des remords, s’interroge sur le sens de sa vie... Platonov parle de la jeunesse. Elle ne parle pas de ses illusions et de ses idéaux mais déjà de sa déconfiture. Tous sont vieux avant l’âge. Les corps sont souples, les passions déjà menacées.