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La Nacre Rhône-Alpes, l’Arcade Paca, Phonopaca et Réseau en scène Languedoc-Roussillon présentent, lundi 25 janvier, à l’Espace Miramar de Cannes, six groupes dont l’actualité 2010 est tournée vers l’international et qui se produiront de 20h à minuit. Se succèderont B R Oad Way, Oslo Swan, Fanga, Noone, Nevchehirlian et Jonah.
Blanche est parfaite. Elle règne. Dans la salle secrète du palais, elle se laissait aller à toutes sortes de métamorphoses. Elle devenait un homme, un arbre, un objet sexuel. Enfin, elle se prêtait à toutes sortes d’expérimentations inavouables. Elle s’entraînait à douter de son existence, puis à se divertir, puis à perdre l’équilibre, puis à se sentir possédée.
Ce spectacle reçoit le soutien de la Charte de diffusion interrégionale.
C’est après une résidence à l’Oara, que le Trio d’en Bas a présenté cette création, "[Profet]", dans le cadre d’un visionnage au Théâtre Molière à Bordeaux. Textes, témoignages, collages, superpositions, décalages entre les différentes formes artistiques, ce spectacle prend comme base le livre éponyme de Michel Piquemal, pastiche du "Prophète" de Khalil Gibran.
Le roi du Danemark, père d’Hamlet, a été assassiné par son frère Claudius qui a épousé sa veuve et s’est emparé du trône. Le spectre de la victime apparaît sur les remparts du Chateau d’Elseneur et demande à son fils Hamlet de le venger...
Jeanne a trente ans, elle nous raconte son histoire. À sept ans, elle a eu un accident. Assez grave pour lui faire passer un long moment à l’hôpital. Dans ce lieu insolite où tout est blanc, Jeanne est désemparée. Un jour, Madame Isis, son extravagante infirmière, lui offre Géant, un grand bonhomme de tissu. En jouant avec ce nouveau compagnon, Jeanne surmontera son accident et pourra entrevoir sa guérison.
création
La rencontre avec le groupe de musique Rinôçerôse a été déterminante pour le démarrage de ce nouveau projet. Quoi de mieux que de pouvoir interroger les problématiques du rock, avec des musiciens qui ont inventé une musique électronique originale et novatrice en mariant l’énergie des beats électro et l’intensité des guitares rock ? Puisque parfois les rockstars se mettent à ne vivre qu’après leur mort, une première question s’impose : mourir, est-il bon pour la carrière ?
"Fuero(n)" a le propos de décliner les différences entre souvenir, document et commémoration, dans l’horizon problématique de la danse et dans celui du concept de génération. Soulignons aussi que, puisqu’il s’agit d’un projet sur la mémoire et sur comment la mémoire, loin de représenter un facteur de cohésion entre les générations, il représente plutôt la source d’une perception apocalyptique de choc des groupes générationnels les uns envers les autres.
Pour cette création, nous nous sommes posés la question : peut-on savoir où commence et où finit quelqu’un ? et si oui, où faudrait-il couper pour l’isoler ? Cette question du lien est donc évidemment politique. Elle n’est peut-être même qu’un prétexte à participer (modestement) à tordre le cou au mythe (vacillant) de l’individu…
Un homme – ou une femme ou un enfant – au début d’un XXIe siècle, un « corps augmenté », traversé de flux, de temps parallèles, qui s’amuse avec ça. Alain Béhar compose pour le plateau une langue poétique et musicale, plurielle, ouverte aux scories du langage parlé, médiatique, affectif ou savant, à tout ce qui nous traverse et nous constitue, inépuisablement.
Ce spectacle reçoit le soutien de la Charte de diffusion interrégionale.
Un concert de zoB’, c’est un slammeur au mauvais goût certain qui pénètre sur scène avec un tee shirt affublé de l’inscription "quel public de merde", un beat boxer, affublé du même tissu, qui apparait et disparaît au bon vouloir de l’artiste majeur (zoB’ evidemment !), une bande son hurlante sur laquelle l’artiste majeur (zoB’ toujours !) éructe... Mais c’est aussi beaucoup d’autres choses, pour ce chanteur qui chante faux et fait du mauvais esprit durant tout son concert.
Il s’agit d’un de ces contes philosophiques délicieux et déconcertants que l’on doit à Marguerite Yourcenar, quand le relativisme oriental désarçonne notre relationnel occidental. Dans celui-ci, un grand maître artiste peintre, bien que mendiant errant, se retrouve harcelé par un roi tout puissant ; jusqu’à ce qu’il se sauve sur une barque qu’il vient juste de dessiner…