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À vos agendas ! La dynamique de réseaux : un des moteurs de Réseau en scène Languedoc-Roussillon qui convie la profession, pour ce premier trimestre, à une quinzaine de rendez-vous. Parmi eux, un moment fort et convivial, le 6 mars en matinée au théâtre Jacques Cœur, lors de la présentation d’Interlock, le magazine de Réseau en scène. Une nouveauté, via notre site, les inscriptions se feront désormais en ligne.
C’est grâce à des extraits de télévision, des photos et des films d’archives, que les sept comédiens de la Compagnie La Nuit remue établissent un dialogue pour faire vivre l’œuvre de Guy Debord et la mettre en rapport avec notre "société du spectacle" aujourd’hui. Car si Guy Debord était encore parmi nous, il retrouverait sa colère et le courage pour se battre contre le mesonge.
Marilyn Monroe en séances chez son analyste, les trois derniers mois de sa vie. Comme une intuition, une appropriation. Pas du personnage, mais du récit d’une femme, et de celle-là justement. Peut-être comme une tentative de portrait de Marilyn Monroe, et dedans un portrait de moi. "Je sais que je ne serai jamais heureuse, mais je peux être gaie."
C’est après une résidence à l’Oara, que le Trio d’en Bas a présenté cette création, "[Profet]", dans le cadre d’un visionnage au Théâtre Molière à Bordeaux. Textes, témoignages, collages, superpositions, décalages entre les différentes formes artistiques, ce spectacle prend comme base le livre éponyme de Michel Piquemal, pastiche du "Prophète" de Khalil Gibran.
création
Jeune prince à l’esprit rêveur, Hombourg part à l’assaut des troupes suédoises sans en avoir reçu l’ordre, et les met en déroute. Malgré cet exploit, l’Électeur de Brandebourg le condamne à mort pour désobéissance. Réquisitoire contre le despotisme ou plaidoirie pour la discipline ? Cette version remaniée du "Prince de Hombourg", créée au Théâtre Garonne, est née de la collaboration de Marie-José Malis avec le philosophe et dramaturge Alain Badiou.
Soufflette et la bande d’enfants des rues survivent de menus larcins. Abandonnés à eux-mêmes, ils existent en parallèle d’une société qui les ignore, sauf quand la population se sent lésée ou dérangée par leur présence. Alors, elle fait appel aux hommes de l’ordre ou à une justice personnelle et la rencontre est violente.
À partir de fumée, de talc, de sable, de voiles translucides…, les vibrations et les suspensions créent d’autres univers, d’autres visions que ce que semblent les choses. Le mélange de ces formes produit des résultats étonnants, insoupçonnables. Le spectateur est invité à participer à un singulier voyage dans l’étrange, traversant des contrées hypnotiques, sensuelles, oppressantes parfois, mais parsemées également de sourires inattendus. C’est au coeur de la rencontre entre le corps et la matière que s’inventent des mouvements organisés, organiques, touchant au merveilleux.
Un étrange personnage venu d’ailleurs (une autre planète ?) découvre un univers ravagé par une guerre terrible entre tous ses habitants, animaux, et particulièrement entre les hanimaux et les ommes : qui va rester, qui va survivre ? C’est une question de notre époque. Remise en place de l’homme/omme dans l’ordre de la nature (écologie), plus modeste que celle qu’il s’attribue.
Les trois imposteurs les plus recherchés du millénaire, Julien Josserand, Patrice Duthoo et Yannick Delort, semblent prêts à rendre sourde la planète entière, grâce à une arme révolutionnaire : sa musique. Avec des titres comme "Fuck The Hippies" ou "We Killed Jah", Moshpit annonce la couleur… ou plutôt, les couleurs : du son, lourd, bruyant, furieux, qui vous percute de face et violemment.
Blanche est parfaite. Elle règne. Dans la salle secrète du palais, elle se laissait aller à toutes sortes de métamorphoses. Elle devenait un homme, un arbre, un objet sexuel. Enfin, elle se prêtait à toutes sortes d’expérimentations inavouables. Elle s’entraînait à douter de son existence, puis à se divertir, puis à perdre l’équilibre, puis à se sentir possédée.
Ce spectacle reçoit le soutien de la Charte de diffusion interrégionale.
Tous, nous avons quelque chose en commun, c’est d’avoir habité dans une femme pendant neuf mois. Et c’est aussi puissant qu’une bombe. Ce sont les femmes qui font les enfants, tandis que les hommes, de simples détonateurs, doivent se contenter de gouverner. Le poids des magies n’est pas discutable.
Henry VI est un roi pieux et raisonnable, dont la bonté n’est que faiblesse aux yeux des fauves féodaux se disputant intérêts et fonctions, quand ils ne construisent pas pièges et complots. Renversement d’alliances, trahisons en tout genre, perfidie à tous les étages, Shakespeare nous livre une parfaite vision de la complexité de l’exercice du pouvoir.
Depuis deux ans, en partenariat avec le Conseil général de l’Aude et le Théâtre, Scène Nationale de Narbonne, Réseau en scène Languedoc-Roussillon convie les diffuseurs à venir découvrir les créations jeune public. Cette année le Plateau découvertes régionales Jeune Public aura lieu le 14 mars.
Remix, sample/échantillonage, medley... Depuis plusieurs années, la technologie a permis de récupérer des fichiers musicaux et de les mélanger avec d’autres, déjà existants ou créés pour l’occasion… la question des droits est posée. Cette table ronde sera l’occasion de questionner ces nouvelles pratiques, de cerner les enjeux de la création et de la diffusion de ces oeuvres et de mettre en débat la simplification de la gestion des droits.