À l’origine, il y a un fait divers, celui de Nadia Anjuman, poétesse afghane battue à mort par son mari, puis il y a la lecture d’un roman d’Atiq Rahimi Syngué Sabour, pour lequel il s’inspire de sa vie, et la découverte des poèmes de Nadia Anjuman. Enfin, il y a la lecture d’autres écrits, d’autres poétesses, martyrs exilées, fuyant guerres, régimes, religions, polices, familles, que ce soient Duong Thu Huong, Esther Mujawayo, Talisma Nasreen, Souâd Belhaddad…
Une liste tristement aussi vaste que le monde est vaste.
De là est né, dans mon esprit, le dialogue improbable avec la dramaturgie occidentale de la « Maison de poupée » de Ibsen.
Fable de l’enfermement. Condition des femmes dans un monde pourtant en « paix ».
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Interprètes : Jacques Allaire, Anissa Daoud
Lumières : Norbert Richard Scénographie : Jacques Allaire en collaboration avec Norbert Richard Son : Jacques Allaire et Stéphane Monteiro
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