Théâtre
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Eyolf [Quelque chose en moi me ronge]

La pièce se passe en Norvège. Sur une île. C’est l’été. Ce pourrait être un film de Chabrol. Mais ce n’est un drame bourgeois qu’en apparence. Aux allures de film noir. De conte. C’est une tragédie. Qui se passe aujourd’hui. La pièce se développe comme une enquête, où tous les personnages portent chacun une part d’histoire et de connaissance que les autres n’ont pas. C’est une pièce sur le secret et la dualité. C’est aussi une pièce sur la mort, sur la conscience de la mort, et l’épreuve qu’elle représente.

« Je voudrais travailler sur quelque chose de spectral. Aussi bien du point de vue de la lumière, que de la scénographie, des images ou du son. Travailler la pièce comme une photo à développer : bain d’exposition, révélateur, bain de fixation, ou de séchage. J’envisage quelque chose de très simple : l’image scénique mise au service de l’acte d’imaginement (ancien synonyme d’image, lié au verbe « imaginer » qui signifiait « écouter »). J’imagine une boîte noire, celle du théâtre, véritable boîte à image, où nous créerons un monde d’apparence, travaillerons sur des troubles de la perception visuelle, et interrogerons notre perception du réel. Nous travaillerons sur le seuil. Seuil de l’ouïe, seuil de la vue, seuil de la conscience. Nous travaillerons sur l’entre-deux, l’effondrement des frontières, et la révélation. Je considèrerais le plateau comme la surface du monde visible ; ce qui n’y est plus visible n’existe plus. Est invisible, et pourtant existe quelque part, hante les vivants. La question est donc de savoir comment on raconte que ceux qui ne sont plus présents sur la surface de la terre, dans le monde visible, restent présents. Je crois intimement que c’est ça qu’il faut chercher. On ne raconte pas l’histoire d’une famille, mais l’histoire de la vie qui se perpétue, qui se poursuit, de la perpétuation de la vie, et qui passe évidemment par la mort. Ou alors l’histoire de la mort, qui passe inéluctablement par la vie. » Hélène Soulié

 

 

Texte : Henrik Ibsen, traduit par Terje Sinding, adapté par Hélène Soulié et Renaud Diligent
Un projet du Collectif Exit
Mise en scène, dramaturgie : Hélène Soulié, assistée de Renaud Diligent
Scénographie : Emmanuelle Debeuscher
Avec : Elodie Buisson, Frédérique Dufour, Dominique Frot, Régis Lux, Emmanuel Matte
et en alternance les enfants Arthur Arthur Rouesnel et Diego Guerra
Costumes : Catherine Sardi
Lumières : Maurice Fouilhé
Son : Adrien Cordier
Vidéo : Maïa Fastinger


Collectif Exit

04 67 64 74 89

administration@exit-compagnie.com

www.collectif-exit.com

Prochaines représentations

19, 20, 23, 24 et 25 janvier 2013

Théâtre de l’Archipel
Perpignan (Pyrénées-Orientales)
04 68 62 62 00

29 et 30 janvier 2013

Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau
Sète (Hérault)
04 67 74 66 97

1er février 2013

SortieOuest
Béziers (Hérault)
04 67 28 37 32

12 février au 3 mars 2013

Théâtre de l’Aquarium — La Cartoucherie
Paris (Île-de-France)
01 43 74 99 61

3 et 4 avril 2013

Théâtre de Nîmes
Nîmes (Gard)
04 66 36 65 00

11 avril 2013

L’Entracte
Sablé-sur-Sarthe (Sarthe )
02 43 62 22 22

Production : Théâtre de l’Archipel - Perpignan.

Coproduction : Théâtre de Nîmes, Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau.

Soutien : Drac Languedoc-Roussillon, Conseil régional Languedoc-Roussillon, Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier Agglomération.

Ce spectacle reçoit le soutien de Réseau en scène Languedoc-Roussillon
dans le cadre de son accompagnement au collectif En Jeux.

Occitanie en scène reçoit le soutien de la Région Occitanie, du Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Occitanie, des Conseils Généraux de l'Aude, du Gard, de la Lozère et des Pyrénées-Orientales, de la Communauté d'Agglomération de Montpellier et de l'Union Européenne.