« Il s’agit d’un de ces contes philosophiques délicieux et déconcertants que l’on doit à Marguerite Yourcenar, quand le relativisme oriental désarçonne notre relationnel occidental. Dans celui-ci, un grand maître artiste peintre, bien que mendiant errant, se retrouve harcelé par un roi tout puissant ; jusqu’à ce qu’il se sauve sur une barque qu’il vient juste de dessiner… Avec une jubilation gourmande, joyeuse et des plus communicative, Isabelle Bach nous raconte l’histoire, l’incarne, manipule ici un masque, là une silhouette, s’emballe de papiers infinis, innombrables et immaculés qui s’entassent ensuite en tas, en grotte… mélangés à ceux que son comparse couvre sans fin de dessins, de fusains, de paysages en estampes et de vieillards barbichus. Entre la fougueuse et le sage, entre la virevoltante et le scrutateur, entre la raconteuse et le rapporteur, nous suivons les joutes espiègles et fines qui nous conduisent peu à peu à l’estoc final : l’art aura le dernier mot, celui de tous les possibles… »
Point de vue de Luc De Maesschalck, "L’Yonne en scène"
Durée du spectacle : 45’
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Auteur : Isabelle Bach, d’après Marguerite Yourcenar Metteur en scène : Philippe Chanuel Assistant à la mise en scène : Xavier Martin Interprètes : Manon Martin, Benoit Soubervie Lumières : Jean-Claude Varin Vidéo : Jean-Claude Varin Régie : Eddy Administration : Frédérique Assal Production : Cie Mungo Plasticien : Philippe Chanuel Compagnie Mungo ciemungo@free.fr www.compagniemungo.sitew.com
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