Petite pièce ovale, plastique et musicale, pour tous publics à partir de trois ans.
Le plateau est blanc, dominé d’une grande forme ovoïde blanche, également imprimée au sol par un projecteur, comme une ombre qui serait faite de lumière. Au centre, un drap blanc masque un objet mystérieux. En trente-cinq minutes, à partir de ce dispositif aussi pur qu’une philosophie originelle, le spectacle "Ovo" fait apparaître tout un bric-à-brac de grosses coquilles cassées, de petits œufs de caille frits, de mousse de blanc battu, d’œufs durs coupés en rondelles, ou à la coque, étêtés après une rude bataille ; un personnage à tête d’œuf est dessiné avec des blancs, des jaunes et des coquilles ; il y a aussi un castelet sorti d’une valise, une nature morte de fruits ovoïdes et une batterie d’éprouvettes.
Comment en est-on arrivé là ?
Christiane Hugel, qui joue aussi sur scène au côté de Capucine Ducastelle, a très librement interprété le texte de Michaël Glück. Un texte proliférant d’idées bourgeonnantes et débridées, comme métaphore d’un principe vital : qui de l’œuf ou de la poule a précédé l’autre ? De sorte qu’un champ infini s’ouvre à l’imagination, inventant un monde à enfanter que Christiane Hugel a peuplé de son talent de plasticienne : sens de l’espace, magie des objets, dynamique des couleurs… C’est succulent et drôle, alors que le texte n’a pas vocation à faire rire. On ne fait pas de spectacle sans casser des idées. Gérard Mayen - Midi Libre
Durée du spectacle : 35 minutes
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Auteur : Christiane Hugel (conception, mise en scène), assistée de Virginie Hopé, Michaël Glück (textes, chansons), Albert Tovi (musique, espace sonore) Interprètes : Capucine Ducastelle, Christiane Hugel
Lumières : Cathy Gracia Régie : Thomas Clément de Givry Scénographie : Daniel Landréau (assistant technique), Christophe Beyler (dispositif scénique) Administration : Nathalie Carcenac
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