"Déclassé X" est construit sans temps ni espace figés. Une trajectoire affranchie de début et de fin.
Par leurs présences, leur corps, leurs actions, leurs signes, les interprètes y sont porteurs symboliques des dramaturgies de la rencontre.
Une dimension étale du temps.
Sur des écrans led disposés dans l’espace est diffusé le texte "Xitation", d’Emmanuel Darley, donnant l’apparence d’un WebChat d’une communauté de « pseudo » sur le web.
La scène comprend des espaces hors champs délimités par des murs / surfaces de projection. Une dimension étale de l’espace.
Se croisent sur scène deux dimensions : celle des interprètes, porteurs charnels du drame de la rencontre et celle des « pseudo » porteurs virtuel des mots de la rencontre.
Mots d’adolescents sur le sexe, le désir, peut être l’amour aussi.
Sans les nommer. Perdus et pudiques.
Dialogue de « la première fois ».
Tentative fragile et pathétique de faire la chose, de passer à l’acte.
Désir emprunté, absent, non identifié. Malaise et maladresse.
Ils sont deux à s’approcher.
De l’autre. De leurs propres désirs aussi. Des corps.
Peut être finalement ça.
D’abord s’approcher de soi-même pour aller vers l’autre. Solitude.
La conception du spectacle croise les périmètres de sens, les zones d’influence narrative des interprètes, des corps, de la danse, du texte, des images, des espaces.
Il n’y a pas de subordination de sens du texte et de la danse l’un envers l’autre, mais une trajectoire commune et ouverte d’écriture.
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Chorégraphe : François Rascalou Interprètes : Deborah Pairetti, Yan Cardin Son : Bruno Rey Lumières : Thierry Lenain Musique : Richard Wagner Scénographie : François Rascalou Costumes : François Rascalou Régie : Thierry Lenain Administration : Peggy Pirouelle
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