Le Skeleton Band joue une musique aux sonorités foisonnantes, du folk noir au blues baston quand l'humeur se fait plus chaude. Sur scène, le groupe malmène son univers. Il s'énerve et se change une sorte de bastringue électrique. Depuis 2008, il se produit très régulièrement en France et en Europe, avec l’envie d’user sa musique.

En 2009, le groupe sort son premier album, "Preacher Blues". Sa musique est remarquée par Rock’n’Folk et Abus Dangereux. Il crée fin 2010 un Bd-concert sur l’œuvre de Thomas Ott : "Cinéma Panopticum". Le second disque sort en février 2012, "Bella Mascarade". Cet album navigue entre folk, blues et cabaret. On y entend des histoires de vagabonds échoués, de décadents gondoliers et autres ronflants renforts. Le son est sale, crasseux, comme venant de quelques marais étranges... Le Skeleton Band est découverte du Printemps de Bourges 2012 et sélection du festival Chainon Manquant. Toujours en 2012, le groupe joue dans "Épreuves", un spectacle théâtral de la compagnie Adesso E Sempre. "La Castagne", troisième opus totalement autoproduit, sort en avril 2014. Le Skeleton Band chante les gueules cassées, démolies par les crosses ou le mal de vivre. Enregistré dans une église, chaque chanson est un enterrement à la fois tragique et burlesque. Le fantôme de Oh didn't he ramble n'est pas loin... Mixé par Craig Schumacher (Calexico, Giant Sand), le disque a des airs d'oraison funèbre décadante. "La Castagne" triture la tristesse et démange le ventre.

En 2016, le groupe présente un nouveau bd-concert, "La Sale Besogne". Autour du thème de l 'affrontement, plusieurs auteurs ont dessiné des visions ou des histoires (Edmond Baudoin, Christophe Mueller, Le Grilleur, Jonathan Munoz, Jean-Luc Navette). Le spectacle chine dans les recoins de l'être humain, y extraire la bravoure et la lâcheté, la vengeance et l'entraide, la tristesse et l'ivresse. Le Skeleton Band déploie les bas-fonds des êtres vivants !

En mai 2017, le Skeleton Band sort "Tigre-teigne", un nouvel enregistrement…

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