Spectacle
© Opossum / Artefactdanse / Patrick Harlay
La morsure de l’iceberg

La Compagnie Artefactdanse porte ses interrogations précisément sur l’écriture même du mouvement dansé et de son effectuation comme acte vivant et jubilatoire d’un présent sur scène à partager. En élaborant sa recherche sous un angle précis et singulier (questionner, creuser, à travers l’acte de danser, les mouvements que provoque toute disparition), la Compagnie a conduit, à partir des traces laissées par la disparition des mouvements, à élaborer des constructions chorégraphiques et des évènements artistiques avec des paramètres comme la soustraction, l’absence, l’espacement, la marge… Et de constater que les procédés d’écritures chorégraphiques de l’évidemment, soulignent, dans leurs expérimentations, l’évidente immédiateté du réel, du vivant de l’acte véhiculé dans le mouvement dansé, d’une mise en acte du danseur qui pointe une certaine présence de la personne qui danse.

"La morsure de l’iceberg" est un nouveau chantier qui propose une lecture active de deux thèmes du livret chorégraphique en cours d’écriture : « anthropophagie » et « transparence ». Il propose travaux et performances pour dix danseurs et une création musicale réalisée par trois compositeurs contemporains.  

« Anthropophagie » soulève deux champs d’exploration.
• la dévoration dans les rapports de forces différentes : à quel rythme sommes-nous bouffés, diminués ? Quels sont les contrepoints possibles de résistance ? « Faut-il gagner de l’espace et du temps, prendre des distances et des pauses, savoir disparaître et réapparaître » ?
• le désir cannibale : quelle trans-incorporation s’opère dans l’appropriation de l’autre, au moment où on ingurgite ses qualités ? Comment se reconstruit-on différemment à partir de cette inscription physique, de cette étrange incarnation ?


« Transparence » interroge la transparence dans sa propension à nous éloigner confortablement d’une chose volontairement mise à distance. Elle agit paradoxalement comme écran ou miroir du vide. Des signes singuliers, infimes déviations, accidents, transparaissent à la surface de cette pure transparence illusoire. À quelle part de l’histoire et du réel de l’objet camouflé appartiennent ces signes ? À quelle construction à venir participent-ils ?

 


Durée du spectacle : 50 minutes

Chorégraphe : Marc Vincent

Assistant à la chorégraphie : Patrick Harlay

Interprètes : Mira Kang, Mathilde Gautry, Marine Combrade, Thibaud Le Maguer, Yumiko Shiono, Marie Leca, Antoine Coesens, Romain Panassie

Lumières : Raphaël Vincent, Rima

Vidéo : Marc Plas

Costumes : Laurence Alquier

Régie : Mathieu Lambert

Représentation(s) soutenue(s) par
Réseau en scène Languedoc-Roussillon :

Du 16 au 18 octobre 2008 à 19h

La Chapelle
Montpellier (Hérault)
04 67 42 08 95

7 et 8 novembre 2008

CCN de Créteil
Créteil (Val-de-Marne)
01 56 71 13 20

Production : Compagnie Artefactdanse

Partenariat : Hérault Diffusion La Chapelle (Montpellier), Conseil général de l’Hérault, CCN Créteil

Soutien : Drac Languedoc-Roussillon, Conseil régional Languedoc-Roussillon, Conseil général de l’Hérault

Aide : Spedidam, CCN Créteil

Ce spectacle reçoit le soutien de Réseau en scène Languedoc-Roussillon

Occitanie en scène reçoit le soutien de la Région Occitanie, du Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Occitanie, des Conseils Généraux de l'Aude, du Gard, de la Lozère et des Pyrénées-Orientales, de la Communauté d'Agglomération de Montpellier et de l'Union Européenne.