Danse
© Uzès Danse 2016
Festival Uzès Danse

Après le succès du nouveau format du festival, observé l’an dernier, à l’occasion des vingt ans, la 21e édition se tiendra sur deux weeks-ends : vendredi 10, samedi 11, dimanche 12 juin et jeudi 16, vendredi 17, samedi 18 juin 2016. L’occasion de s’immerger totalement, le temps d’un week-end complet, ou de venir en pointillé, goûter, ça et là, aux spectacles proposés.
En ouverture, la création "Ladies First", de Marion Muzac, œuvre née du projet "Ladies First", commencé en juillet 2015, et qui a fait danser soixante jeunes filles de régions différentes, et notamment un groupe Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, né avant les nouvelles régions. Aujourd’hui, vingt d’entre elles sont réunies sur le plateau, et elles nous livrent avec, énergie et enthousiasme, leur hommage aux grandes danseuses du siècle dernier, les pionnières Ruth St-Denis, Josephine Baker, Isadora Duncan et Loïe Fuller.

Pour cette édition 2016, Réseau en scène apporte son soutien aux spectacles créées par des compagnies de Languedoc-Roussillon.

 

"Atlas / Études" — Play - Compagnie Michèle Murray

Le projet "Atlas / Études" consiste en une série de pièces courtes interrogeant  le corps et sa représentation, en résonance avec notre mythologie contemporaine et notre époque. La question centrale : comment les corps racontent notre époque ? Les pièces composant le projet global "Atlas / Études" sont indépendantes les unes des autres, mais toutes sont reliées : par leur forme, inspirée de l’étude, comme en peinture ou en musique ; par leur fond, qui évoque le corps, nos mythes, notre époque. Elles fonctionnent comme des instantanés du corps, sans début ni fin, entre figuration et abstraction. Ensemble et sur la durée, elles constituent un atlas spatialisé et chorégraphique des corps actuels et des histoires qu’ils racontent. À Uzès, elles seront présentées sous forme de parcours dans divers lieux, tout au long de la journée.

11 juin 2016, Parc du Duché à 11h, Cour du Lycée Guynemer à 16h30, Belvédère à 19h

 

"B&B" — Compagnie La Zampa

"B&B est une libre interprétation du conte de Mme de Villeneuve, "La Belle et la Bête". Les contes, ces récits d’apprentissage, sont l’une des expressions les plus sublimes pour raconter des histoires et bien souvent, les versions originales sont plus violentes que les versions contemporaines. Ces fictions apprivoisent nos démons ordinaires (désirs inavoués, choix imposés, liens complexes). Trois personnages : La Belle, à l’allure d’une nageuse rétro, La Bête, tel un bad boy, La Narratrice, figure bienfaitrice parfois, ou complice ambiguë. L’histoire est là, non-linéaire, elle nous est contée subtilement, par les corps, par le chant. Tous les ingrédients sont là et des éléments d’autres contes sont même venus s’y glisser. Qu’on soit petit ou grand, on découvre avec plaisir une version moderne qui nous interroge et ouvre le débat à des problématiques universelles : le beau, le laid, la beauté intérieure, ce qui se cache derrière les apparences / la différence, l’exclusion et l’acceptation / le masculin-féminin, la séduction, la pudeur... à discuter en famille après la séance !

16 juin 2016, Salle de l'Ancien Évêché à 19h

 

"Sacre" — Association Achles

Le titre de la pièce se réfère au "Sacre du Printemps", musique de Stravinsky passée à la scène en 1913 sous l’égide de Vaslav Nijinsky, spectacle qui provoqua à l’époque un scandale retentissant avant de devenir une référence fondatrice de la danse moderne. Ce qui intéresse David Wampach dans l’argumentation de la pièce, c’est tout ce qu’elle évoque : « le rituel, la cérémonie, l’état d’extase et d’enivrement ». Mais il ne faut pas s’y tromper. Même quand David Wampach aborde ces notions, c’est toujours sous l’angle de la technique de jeu et de l’interprétation. Dans "Cassette", sa pièce précédente, les interprètes travaillaient sur une exagération de l’émotion rappelant le caractère lumineux du Casse-Noisette, le ballet qui inspirait "Cassette". Cette fois, "Sacre" s’intéresse précisément au mouvement inverse. La pièce travaille sur une émotion contenue, rentrée. Cette dialectique entre l’intime et l’extime se déploie également dans l’appréhension de l’espace marquée par une tension entre les murs et le sol, le pourtour et le centre. Dans cette succession de
rituels, c’est bien la gravité de l’espace et des visages qui est ici l’enjeu primordial.

16 juin 2016, Jardin de L'évêché à 22h

Uzès danse
Centre de développement chorégraphique

2 places aux Herbes
30700 Uzès

tél 04 66 03 15 39

www.uzesdanse.fr

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