La rencontre entre le percussionniste Imed Alibi, le chanteur soufi et jazz tunisien Mounir Troudi, le trompettiste jazz Michel Marre, cherche a créer un langage nouveau du patrimoine musical bédouin notamment, le "Salhi" qui allie mysticisme, poésie et ambiances de fête et de transe.
Bien que jugées folkloriques ou frivoles, les chansons bédouines faisaient battre le cœur d'un pays ou la libre parole était bâillonnée. C'est pour cela aussi que ces musiques sont si populaires ; elles expriment l'âme du peuple et se sont imprimées dans sa mémoire à tel point qu'on a le cœur serré de nostalgie à chaque fois qu'on a la chance de les réécouter. La frontière entre les deux genres n’est pas stricte et la rencontre de ces trois artistes exprime le passage d'une musique à une autre avec une faculté d'assimilation propre a eux. Prendre du "risque" dans la musique est leur point commun.
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