Après un premier album remarqué, "Birdmum", sorti en 2012, Harold Martinez revient avec un second disque, le bien nommé "Dead Man".
Celui-ci plus ambitieux au niveau de la production, de l’instrumentation et du son, retrouve bien vite cette patte très personnelle qui fait l’âme de la musique d’Harold, une sorte de route imaginaire, tendue entre le sud des États-Unis et les sentiers alambiqués des Cévennes.
Harold Martinez, plus que jamais accompagné de son alter-ego batteur et multi-instrumentiste, Fabien Tolosa, raconte, dans ce nouvel opus, des histoires de vie, de mort, de fantômes, de vague à l’âme et de rencontres hallucinantes, tout cela sur fond de guitares acérées, relevées par une rythmique tribale, hypnotique, qui envoûte l’esprit sans laisser de répit...
Le duo nîmois qui flirte désormais avec la fée électricité, se fraye une place au soleil, située quelque part entre Jon Spencer, Nick Cave, The Black Keys, The Black Angels, tout en gardant un œil, voire une oreille, sur les films de Sergio Leone et leurs illustrations sonores signées Ennio Morricone...
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