Deux clowns survoltés dressent ici le portrait d’une entité à quatre parts. Un couple : lui et sa part de féminité et elle et sa part de masculinité. Ils sont indissociables, portent le même pantalon et se confondent même parfois. Chacun voit l’autre quand il se regarde dans la glace. Quand elle chante, il ouvre la bouche. Quand il se cogne, elle a mal.
Avec ce spectacle clownesque, nous découvrons l’intérieur de l’huître : des formes de vies primitives et leurs particularités hermaphrodites. Chercher en soi la part de l’autre. Que sommes nous devenus au contact de l’autre ? Chercher dans le couple, la perméabilité entre l’homme et la femme.
C’est dans cette ambiance surréaliste que Sophie et Pierre nous apportent une véritable réflexion sur le genre et son caractère immuable. Entre histoire de couple et de famille, avec des personnages nés sous le signe du clown, du bouffon et du guignol, on découd les genres et les membres pour inventer la suite d’une histoire d’amour.
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